Pour démarrer cette nouvelle année du bon pied, j’ai recueilli quelques techniques qui pourront vous accompagner dans les moments difficiles et vous faire du bien ! C’est un petit condensé venu tout droit de conseils de développement personnel que l’on rejette parfois, mais qui n’a pas que des défauts.
J’en profite pour vous conseiller le livre de Camille Teste – Politiser le bien-être, qui a été une source d’inspirations pour beaucoup de choses et dont je parlerai dans ma prochaine newsletter !
1. La visualisation
En écrivant…
La visualisation c’est s’imaginer en fin d’année, le 31 décembre 2024, attablé.e avec un crayon en main, en train de relire l’année écoulée.
L’idée est de noter de quoi tu es fièr.e, ce que tu as accompli, en commençant les phrases ou paragraphes par
“Aujourd’hui, je me sens heureux.se car cette année, … “
L’idée est d’enrichir avec l’écriture de comment cela s’est passé, à quels talents ou quelles forces tu as eu recours, etc.
Sous la forme d’un moodboard…
La visualisation peut prendre une autre forme, celle d’un panneau sur lequel tu vas écrire / coller / mettre en page des mots, dessins, photos, etc. Tout ce qui est important de vivre pour toi dans cette année, ou dans les mois qui viennent.
- illustrer ton voyage rêvé en Himalaya
- une tirelire pour symboliser l’argent que tu veux mettre de côté
- les liens ou les personnes dont tu veux prendre soin ou de qui tu as envie de t’entourer
Pour cela, je m’arme de canva et du site magique de photos magnifiques, multiples et gratuites : unsplash. J’utilise les images que j’aime, les mots qui me parlent et les couleurs qui me donnent de l’élan ou qui correspondent à mon état d’esprit du moment.
ça c’est la version informatique, mais place aux dessins, au collage, aux photos, en bref place à la créativité !
Celui-ci c’est le mien il y a un an ! On avait imaginé un voyage long en famille pendant l’été (au lieu de ça nous avons déménagé ^^), j’avais besoin de ressourcement en profondeur, et je voulais me motiver pour aller plus loin avec Osons la relation.
2. Le bilan de l’année précédente
Si tu ne l’as pas déjà fait, voici quelques questions à se poser :
- Quelles sont les personnes qui m’ont plus montré des signes d’amour l’année passée ? (À l’inverse, quelles sont les personnes avec qui je vis une relation qui ne me fait pas du bien)
- Quels sont mes apprentissages ?
- Dans la vie et au travail, qu’est-ce qui m’a donné de l’énergie ? Qu’est-ce qui m’en a pris ?
- Dans la vie et au travail, quelles valeurs ai-je honorées ?
Et il y a de fortes chances pour qu’une fois les réponses recueillies, des envies, idées, pistes apparaissent tranquillement pour l’année qui s’ouvre.
Une autre astuce : internet regorge de trames gratuites pour faire le bilan d’une année, d’une période où d’un projet !
3. le mot de L’année
À la mode et pour contrevenir aux résolutions que nous abandonnons pour la majeure partie d’entre nous avant 21 jours !
Certains parlent de chercher et trouver LE mot qui pourrait lancer ton année. Il sera un repère pour renforcer, appuyer et conforter des postures, envies, projets, élans… tu pourras aussi aller t’y ressourcer pour les moments difficiles ou les sorties de route… Trouver le mot de l’année sert à donner du sens à ce qu’on cherche, ce qu’on fait, … Il raccroche les éléments les uns avec les autres et donne une intention.
Pour ma part, cette année, j’en ai deux ! ”Vis ! Vis tes liens”.
4. Faire tous les jours, toutes les semaines, un petit peu (ou beaucoup !) de ce qui est important pour toi
Je me souviendrai toujours de ma copine Alix, qui au cours d’un joli mois de septembre, pour ne pas dire au cours d’une rentrée bien trash, m’avait dit : “Je vis mieux les rentrées, depuis que je mets des vacances dans ma semaine.”
Si bien qu’Alix, qui était fan d’équitation, montait à cheval quotidiennement ou quasiment. Évidemment, cela n’est pas possible pour tout le monde. Cependant, faire un petit peu de ce que tu aimes ou beaucoup, chaque jour ou une fois par semaine, est HYPER bon pour la santé mentale et physique.
Pour cela, l’idée n’est pas forcément d’attendre le gros trou dans le planning, l’alignement des planètes et les conditions parfaites, mais de se lancer pour même 15 minutes !
Pour aller plus loin, il y a aussi la technique de quelle(s) vie(s) as-tu envie de mener ?
Par exemple : dessinatrice, sportive à défis, justicière sociale – et alors l’idée est de mettre un peu de chaque dans ta journée ou ta semaine,
- en t’octroyant des plages de dessin ou l’inscription à un cours,
- en te mettant un défi sportif dans l’année et les entraînements nécessaires, à ton rythme,
- en faisant ton travail de professionnel.le de la solidarité, en faisant du plaidoyer, en ne loupant aucune manif, ou en faisant une maraude ou une activité solidaire.
5. Programmer tes vacances, tes jours off
Rien de pire qu’entrevoir une année et de ne voir que les tunnels de boulot !
Voici quelques idées :
- Entrevoir les périodes de rush et poser un temps off avant, après ou les deux
- Bloquer les dates de tes prochaines vacances au retour des dernières ou tout planifier dès le solde de jour gagné !
- Avoir une (vague ou très précise) idée du programme, car tes vacances commencent bien avant quand tu les imagines !
À la lecture de cet article, peut-être que tu te dis
« Moi je ne fais rien de tout ça, les années s’enchaînent et ne se ressemblent pas, et ça me va !”
Et bien pas de soucis ! Aucune obligation !
L’idée de ces techniques est de changer de dimension, d’aller chercher le sens et la vision, et aussi de prendre soin de soi. Ce qui est particulièrement nécessaire quand tu es activ.e dans la solidarité, tes semaines passent à 1000 à l’heure ou que tu encadres des équipes !
Parfois quand le quotidien est difficile ou qu’on traverse une période de doutes, on ne voit pas plus loin que le bout de notre nez ! Alors mettre en place ce type d’outils est aidant, permet de voir même un petit plus loin et de se projeter avec plus d’envies.
Comme je le disais en introduction, une technique de développement personnel est bonne que si
(checke la liste)
- elle te fait envie,
- elle est soutenante pour toi,
- elle ne se transforme pas en injonction !
As-tu fait l’une ou l’autre des techniques ? N’hésite pas à me partager tes impressions, on peut se contacter ici !